Ariobarzane II d'Atropatène
Ariobarzane II | |
Titre | |
---|---|
Roi de Médie-Atropatène | |
– 4 ap. J.-C. | |
Prédécesseur | Artavazde Ier |
Successeur | Artavazde IV Ariobarzane III |
Roi d'Arménie | |
1 ap. J.-C. (ou 2) – 4 ap. J.-C. | |
Prédécesseur | Tigrane IV et Érato |
Successeur | Artavazde IV Ariobarzane III |
Biographie | |
Dynastie | Médie-Atropatène |
Date de décès | 4 ap. J.-C. |
Père | Artavazde Ier d'Atropatène |
Enfants | Artavazde IV Ariobarzane III |
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Ariobarzane II d'Atropatène est un roi de Médie-Atropatène de 20 av. J.-C. à 4 ap. J.-C. et un roi d'Arménie de 1 (ou 2[1]) à 4 ap. J.-C.[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Dynaste de Médie-Atropatène, Ariobarzane est le fils d'Artavazde Ier d'Atropatène[3] qui a régné également sur la Sophène de 30 à 20 av. J.-C. ; il est le frère de Jotapé, l'épouse de l'éphémère roi d'Arménie Alexandre Hélios[4] puis de Mithridate III de Commagène. Selon Cyrille Toumanoff, la dynastie à laquelle il appartient descend du mède Mithridate Ier, époux d'une fille de Tigrane II d'Arménie[5].
Lorsque Auguste envoie son petit-fils Caius César régler les affaires d'Arménie en 1 (ou 1 av. J.-C.[1]), ce dernier rencontre le roi parthe Phraatès V sur l'Euphrate, et Parthes et Romains se mettent d'accord : l'Arménie revient sous l'autorité de Rome[6]. Selon Tacite « d'origine mède »[7], Ariobarzane est alors choisi comme roi par Caius César. Tacite indique encore que sa « beauté et l'éclat de son esprit » auraient séduit ses nouveaux sujets[7], ce qui paraît douteux puisque son intronisation correspond à une nouvelle révolte anti-romaine[3]. Après sa disparition brutale les Arméniens n'acceptent pas plus sa descendance[3], en l'occurrence son fils Artavazde IV Ariobarzane III (de mère inconnue)[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- René Grousset, Histoire de l'Arménie : des origines à 1071, Paris, Payot, (réimpr. 1984, 1995, 2008), 644 p. (ISBN 978-2-228-88912-4), p. 104.
- Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrétienne de l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle : Tables généalogiques et chronologiques, Rome, , p. 500.
- Marie-Louise Chaumont, « L'Arménie entre Rome et l'Iran : I de l'avènement d'Auguste à l'avènement de Dioclétien », dans Aufstieg und Niedergang der römischen Welt, II, 9.1, 1976, p. 81.
- René Grousset, op. cit., p. 103.
- Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrétienne de l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle : Tables généalogiques et chronologiques, Rome, , p. 96-97.
- Dédéyan 2007, p. 137.
- Tacite, Annales [lire en ligne], II, 4.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Tacite, Annales, Livre II, Chapitre IV.
- René Grousset, Histoire de l’Arménie des origines à 1071 [détail des éditions], p. 103-104.
- Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrétienne de l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle : Tables généalogiques et chronologiques, Rome, , p. 96-97 et 500
- Gérard Dédéyan (dir.), Histoire du peuple arménien, Toulouse, Éd. Privat, (1re éd. 1982), 991 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2-7089-6874-5).